A en croire 01Informatique, dans son édition du 25/02, l'avenir des éditeurs de logiciels français serait plutôt rose tirant sur le noir grisé. En effet, les grands comptes ne retiennent à terme que les grands éditeurs, il y a un manque structurel d'une culture de l'innovation dans l'hexagone qui se serait accru depuis l'éclatement de la bulle internet, les capital-risqueurs sont frileux (les montants investis dans le logiciel en Europe ont été divisés par 3 entre 2001 et 2003), les liens entre recherche et business sont assez distendus.
Tous les témoins s'accordent à regretter le manque d'implication de l'état pour aider les petits à grandir, tant en termes de volonté politico-économique que sur le volet de la formation.
J'avoue que lire cet article avec l'actualité cacophonique mêlant allègrement directive Bolkenstein et Constitution ne vient pas éclaircir l'horizon.
Cela étant dit je préfère retenir les notes positives de l'article mettant en lumière les exceptions françaises (comme quoi c'est possible !!) : BO, Ilog et Dassault Systèmes.
Ainsi que celles qui percent (certainement grâce à leur statut de start-up) sur les 'technos de rupture' (Pertinence par exemple) et qui arrivent à très bien se positionner sur les grands comptes.
Dans cet article est aussi évoqué le fait que si les cadres dirigeants ne montrent pas assez d'intérêt dans le high tech et R&D, c'est à cause de leur formation.
Mais d'un autre côté on fustige déjà le côté super 'techos' des français ; c'est pourquoi il est nécessaire de le contrebalancer avec une culture business forte permettant de rendre le marketing moins technique justement.
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