Pour rappel, il s'agit d'un livre simultanément vendu en librairie et gratuitement téléchargeable.
25000 ex téléchargés en 10 jours : voilà un bien brillant résultat.
Quid des ventes ?
Par correction je n'ose le demander.
En effet je ne crois pas en leur pari super risqué.
Le récit est plaisant,
m'a souvent fait sourire, c'était le but, mais justement son contenu le
rend consommable comme un mouchoir en papier : j'ai jeté les feuilles
après (vi, pardon).
Je n'y ai pas suffisamment retiré de
plaisir, d'intérêt pour que je dépense 12 euros à la fnac pour l'offrir
à des amis pour qui internet se limite à @ux m@ils. (Je sais, il suffit de changer d'amis ;-)
Cependant, j'en recommande la lecture qui prend 2 heures environ, en lisant vite.
Suit un extrait de la préface par JL Excousseau,sociologue, dont les propos pourraient aussi concerner le blog ...
"Dans l’atmosphère bullique, un petit monde se constitue avec sa
topologie, ses moeurs, ses tribus, ses rites. L’espace est parsemé de «
sites » dont la vocation est d’être vus — c’est simple : plus ils sont
vus, plus l’oxygène s’y concentre, et plus on a le vertige et
l’ivresse. L’information y est exclusivement convoyée par des agences
de publicité, des attachées de presse, des journalistes, des médias ;
mais l’information de quoi ? C’est là où on est dans un autre monde :
l’information du fait d’être vu. Le « faire savoir » de l’« être
observé » pour faire simple qui, cela va de soi, précède l’essence ou
l’action, comme vous voulez. Vous me suivez ? Bref, le bruit, la
rumeur, l’idée ou l’insinuation de quelque chose mais sans le quelque
chose, à vide : voilà l’objet par excellence de tant
d’efforts et de mobilisation, d’où sa légèreté et son extrême volatilité.(...)
Alors
une question reste en suspens : nos trentenaires ont-ils vraiment
traversé quelque chose, en dehors de leurs fantasmes et de leurs
utopies ?
N’ont-ils fait qu’un rêve, n’ont-ils eu qu’une hallucination durable, n’ont-ils fait que le tour de leur âme ?
Ma génération d’après 68 a traversé les décombres d’une fausse révolution.
Nos trentenaires ont-ils respiré les vapeurs d’une vraie ? À vous et à l’avenir d’en juger."
J'allais lire ce ebook... et je vais le faire.
Pas trop mal la citation, son livre ne serait-il pas un test ???
Au fait j'ai testé ce que j'avais posté sur les fonctions à ajouter à Typepad (listes, feeds, liens, suivi, stats...)
Je ferai une note sur tout ça bientôt...
Rédigé par : Olivier | 12/02/2005 à 18:48
Je dois donc faire partie des 25000 personnes qui ont téléchargé le livre et qui l'ont imprimé ensuite :p Faut dire que sur une bonne imprimante laser il n'y en a que pour quelques minutes.
Le bouquin en lui même ... mouais ! Quelques anecdotes marrantes, une histoire comme il y en a eu des centaines il y a quelques années, des personnages dans une euphorie qu'on devine permanente mais pas forcement bien retranscrite ... bref sympa à télécharger mais pas forcement à acheter !
Rédigé par : Nicolas C. | 12/02/2005 à 21:13
Olivier : j'attends ta note avec impatience, il faudra aussi que je cherche une explication basique sur technorati. rien à faire : je ne com-prends pas .
Nicolas : tout à fait d'accord, et avec une bonne relieuse, ça fait un bouquin de fortune acceptable !
Rédigé par : Stephanie | 16/02/2005 à 14:38
Avis différent : j'ai commencé à le lire en ligne, et comme j'ai trouvé ca très sympa, je me suis dit qu'il serait mieux que je l'achète car je ne me voyais pas vraiment imprimer tout ca pour ensuite tout mettre à la poubelle (pas bien Stéphanie, pas bien...)
Et puis ca récompense leurs efforts même si avec 12 euros j'aurais pu m'acheter des tonnes de fraises Tagada !
Rédigé par : Thierry Verrecchia | 17/02/2005 à 16:21
Thierry ou le bon samaritain ...
ps : j'ai mis le papier dans la poubelle jaune, si tu es parisien, tu sais à quoi elle sert ;-))
Rédigé par : Stephanie | 18/02/2005 à 13:04
Ca y est j'ai fini la lecture du livre. Effectivement ca se lit vite, et c'est plutôt agréable à lire.
Sur le fond, je trouve que ca retrace très bien l'ambiance des années 2000. Ayant eu la chance de cofonder une société dans ces années là (et le pire c'est que c'était une boite avec un K et des O), je me suis vraiment retrouvé dans certains passages. J'ai bien souri notamment lors du passage où suite à un RDV avec des VCs ils ont dû passer du B2C au B2B...
Ma société s'est aussi mal finie, mais avec le recul, c'était on ne peut plus normal que tout s'arrête. Difficile d'avoir un retour sur investissement qui convienne aux investisseurs quand on a levé 14 millions d'euros...
Il n'en reste pas moins que je garde un excellent souvenir de cette époque qui m'a permis de rencontrer vraiment des gens passionnants à tous niveaux, d'avoir vécu (au début) de belles nuits blanches avec l'équipe technique en jouant à Doom le temps que la grosse compil se fasse...
Bon je préfère m'arrêter tout de suite, car je ne ferais que confirmer quasiment toutes les anecdotes du livre (même la fameuse Vanessa ;-)
Rédigé par : Thierry | 21/02/2005 à 00:00
ouf, heureusement que tu es là Thierry, grace à toi je suis sur d'avoir vraiment traverser quelque chose de reel. Le virage B2C vers le B2B ? heureusement qu'il etait là celui là, sinon...
Il y avait une part d'utopie dans tout cela mais comme cela ne se produit que très rarement ce reve est devenu la priorité absolue. Il a attiré les consultants qui se morfondaient malgré leurs bons salaires. Ils ont osé se lancer, ils ont vraiment exister. La révolution, elle a eu lieu, mais peut être pas où on l'attendait.
Après les années 80, on a exigé que notre job nous plaise enormément pour pouvoir s'y investir en plus d'être bien payé. Quand la bulle a eclaté, les boulots sont redevenus plus alimentaires et finalement on a apprécié de pouvoir respirer avec les 35H (les quoi ?, c'est quoi ce truc dont tout le monde parle ?). Mais, désormais, il y a un précédent. On peut s'enthousiasmer pour son job et s'y investir jusqu'à passer la nuit au bureau. Et finalement, je pense que l'on prefere ca aux 35H. A la fin, même après beaucoup de boulot, il ne reste que les bons moments.
Rédigé par : Emmanuel | 01/03/2005 à 22:22
Je crois fermement que la motivation tient essentiellement aux personnes avec qui l'on travaille, celles qu'on admire et avec qui on a envie de s'éclater ....
même dans une structure où on est salarié..
Rédigé par : Stephanie | 03/03/2005 à 14:17
I came to your site accidentially, but found it very good to read. Thanks.
Rédigé par : monkey | 01/04/2005 à 14:02
Tout lu en une nuit !
Effectivement je n'aurais sans doute pas acheté l'édition commerciale mais avec une impression de + de 160 page plus une couverture plus une bonne reliure et on ne doit pas être loin du prix original. Ceci dit la diffusion libre génère incontestablement plus de lecteurs. 25000 c'est déjà un succès littéraire à défaut d'en être un commercial, ce n'est déjà pas si mal ;-)
Alors que reste t'il du roman ? A mon avis seuls les personnes concernées par le milieu et la période évoqués trouveront un certain plaisir dans cette fable sociologique. Mais comme j'en fais un peu partie je ne regrette pas le temps passé. J'ai apprécié le passage "du rêve de P2P à succès". Et au risque de paraître en retard d'un métro je trouve même que le concept TooKasse intéressant ;-)
Rédigé par : JCG | 01/05/2005 à 13:44
Un autre ebook gratuit : il retrace la vie des membres d'une famille pris à divers moments de leur existence. Cette famille se compose de Jens Ergans, architecte naval et ancien officier, sa femme Winka Ergans et leurs deux jeunes garçons, Wems et Serg Ergans (d’autres personnages sont cependant susceptibles d’apparaître).
La famille Ergans vit dans la presqu'île d'Enghs, vers la seconde moitié du 20° siècle au sud de l'état du Skeerwan.
Les récits se déroulent principalement dans la presqu'île et dans le collège du jeune Wems Ergans.
http://traces.over-blog.com/
http://ergans.blog4ever.com
Ou entrer Récits de la famille Ergans dans Google
Rédigé par : ergans | 24/11/2007 à 10:39