Prêt de vélos, de cabas, service de voituriers, de réparation, places réservées aux familles avec touts-petits, réservation de place par internet, voilà quelques exemples de nombreux services que proposent les sociétés de gestion de parc de sationnement à l'attention de leurs "usagers" et "clients". Ces services, peu à peu introduits pour se différencier des concurrents, voient leurs effets s'estomper avec le temps : les clients, s'y habituant, les considèrent comme normaux et dûs. Ces services, de plus en plus banalisés, deviennent part inhérente de l'offre.
Prêt de vélos, de cabas, service de voituriers, de réparation, places réservées aux familles avec touts-petits, réservation de place par internet, voilà quelques exemples de nombreux services que proposent les sociétés de gestion de parc de sationnement à l'attention de leurs "usagers" et "clients". Ces services, peu à peu introduits pour se différencier des concurrents, voient leurs effets s'estomper avec le temps : les clients, s'y habituant, les considèrent comme normaux et dûs. Ces services, de plus en plus banalisés, deviennent part inhérente de l'offre.
Il s'agit donc pour ces sociétés de continuer à rivaliser de bons concepts marketing qui s'appuieraient sur des innovations technologiques (d'ailleurs je me demande si la réservation sur internet a du succès), et sur des partenariats bien pensés, à la fois standards et adaptés aux spécificités locales.
Lorsque j'avais vu dans un parking parisien le prêt gratuit de
parapluies, j'avais trouvé l'idée lumineuse. Mais je m'étais demandé si
à Clermont-Ferrand en plein mois de février, on songeait plutôt à
prêter des doudounes dans le cadre d'un partenariat avec Decathlon (le créateur de technologies sportives y est forcément présent ?!).
Ce
genre de services n'apportera de la valeur que s'ils sont complètement
adaptés aux besoins locaux. Mais qu'en est il du prêt de parapluies à
Ajaccio ?? L'exemple est mal choisi dans la mesure ou l'investissement
de départ est anecdotique ( 5 parapluies à 8 euros chacun, même pour
une utilisation par an, cela fera déjà un client satisfait) et que le
parapluie, s'il n'est pas noir, peut aussi servir d'ombrelle ;-)
Les spécificités locales vont évidemment au delà de l'aspect climatique et doivent aussi tenir compte des emplacements, du contexte économique, de la nature du donneur d'ordre (privé ou public), de la typologie de la cible (familiale, business, business++ etc..).
Dans le but de développer la fréquentation de ses parkings et fidéliser sa clientèle, les exploitants doivent forcément travailler non seulement avec le donneur d'ordres main dans la main, mais aussi avec des partenaires externes.
En effet l'isolement n'est pas de mise dans le marketing des services, l'enjeu étant de mettre au point des offres durables et rentables , tout en ne négligeant pas les besoins de base : facilité d'accès, signalétique adaptée, sécurité, propreté et prix (mais là c'est plutôt du ressort du donneur d'ordre).
Alors par exemple, si vous vous garez au parking souterrain de
l'Hôtel-dieu de Chambéry, sur présentation de votre ticket auprès des
fleuristes du quartier, vous pourriez obtenir 2 bouquets de fleurs pour
le prix d'1 (ça fera plaisir à l'infirmière ou à la voisine de
chambre).
Ou encore vous pourriez gagner une compil' atypique sur
le thème de la "voiture" avec Nationale 7 de Charles Trénet, le sketch
du permis de conduire avec Jean Yanne ou encore "Embouteillages" de
Sanseverino.
J'en plaisante mais l'idée est là : axer sur des
services à supplément d'âme ajoutée qui peuvent vraiment faire la
différence dans un monde envahi par la virtualité...
Génial le blog d'une savoyarde.
;-)
Rédigé par : Hicham | 28/02/2005 à 14:24
C'est marrant votre post car je me posais moi aussi la question l'autre jour. A Paris, il y a un parking qui prête des vélos à ceux qui garent leurs voitures.
Mais ma question était : pourquoi les prestataires de services cherchent ils à fournir un service additionel (donc distinctif) éloigné du service de base qu'ils rendent ? je n'ai pas la réponse mais je fais une remarque : comme consommateur, je préférerais que le prestataire me propose en plus une facilité liée à son service, par exemple un accès plus facile au parking par une carte spéciale, des places près des escaliers pour clients fidèles, etc ... quand je sors de chez moi et qu'il pleut, mon bon sens me fait prendre mon pébroc !
Rédigé par : Didier | 28/02/2005 à 16:37
Stéphanie
Bonne suggestion: les perspectives, déjà florissantes à Shangaï, à Singapour et aux States, devraient finir par arriver en pratique dans les pays Européens bien timides vis-à-vis des app'commerciales à developper à partir du portable, du Net ou du 3G.
Rédigé par : leblase | 01/03/2005 à 20:11
Hicham > mais parisienne d'adoption ;-) bienvenue
Didier > non mais didier, la météo reste du domaine de la prévision (prédiction ?) ; même si vous êtes 150% connecté via mobile, rss, internet etc .., il arrive que météo france se .. gourre .. ou que vous oubliez le parapluie malgré le temps menaçant .. ou que vous vous dîtes "eh bien je ne le prends pas, comme ça il ne pleuvra pas. J'ai dit"
;-)
Leblase : 3G ? j'ai un instant d'égarement là !
Rédigé par : Stephanie | 03/03/2005 à 14:12